Jean-Louis Gourvès
Notre sociétaire et ami s'est éteint le 5 mai dernier.
Jean-Louis, originaire de Doué-la-Fontaine, après avoir navigué puis volé autour de la terre, s’est posé à La Limouzinière ; et, pour occuper sa retraite, il s’est intéressé à l’histoire et aux divers patrimoines du pays de Retz notamment.
Il a adhéré à nos associations et a entamé ses recherches localement, qui l’ont naturellement amené à fréquenter les Archives départementales, où il était considéré comme référent, les Archives du diocèse, les médiathèques, les services d'archives communales, … Homme d’une extrême finesse, il fut reconnu bientôt et sollicité tant par les chercheurs que par des particuliers sur une multitude de sujets : histoire de lieux, de famille, etc.
Les dossiers s’accumulant, il a franchi non sans réticences le pas informatique, où il reconnut ensuite les nouveaux horizons qui s’offraient à lui. Il a ainsi réuni et constitué une source considérable de données.
Plus précisément, Jean-Louis a été recruté pour l’étude sur les moulins du sud du pays de Retz, et a joué un rôle moteur sur plusieurs communes, en ajoutant l’étude des fonctions mécaniques, des pratiques, de l’étude sociale par l’ethnologie et la généalogie, enfin du moulin et de son environnement. Ce faisant, il a contribué de manière magistrale à la publication d’un 2e ouvrage sur nos moulins, produit par la Société des Historiens du Pays de Retz à laquelle il était très attaché.
Nous remarquons et pleurons son absence ; alors qu’il voulait passer inaperçu, son indéfectible implication auprès de la SHPR, de ses partenaires et de nombreuses associations nous laisse en grande peine. Nous présentons nos plus vifs regrets et nos condoléances à Monique, son épouse, et à sa famille. Croyez que nous sommes très affectés et, comme des amis à qui il avait donné sa confiance, soyez assurés de notre amical soutien.
Jean-Louis fut avant tout l’homme très cultivé, digne et averti, l’homme modeste et sobre, l’homme toujours au service, reconnaissant en chacun les vraies valeurs. Par son humilité et sa discrétion, il nous honorait de sa pure amitié. Cher et brave compagnon effacé et respectueux de tous, fidèle à jamais, il n’accepterait pas notre tristesse ; suivons sa trace, gardons au cœur sa mémoire et poursuivons ses pas dans sa pensée.