Sainte-Marie-sur-Mer
Sainte-Marie-sur-Mer est une ancienne commune du pays de Retz. Pour l’histoire postérieure à 1973, consulter la carte d’identité de Pornic.
Organisation Territoriale, administrative et religieuse
AUJOURD’HUI |
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Nom de la commune : |
Pornic |
Maire actuel : |
Jean-Michel Brard |
Communauté de communes : |
Pornic Agglo Pays de Retz |
Département : |
Loire-Atlantique |
Arrondissement : |
Saint-Nazaire |
Canton : |
Pornic |
Région : |
Pays de la Loire |
Superficie : |
10 000 ha dont 6 500 agricoles |
Nombre d’habitants : |
15 131 |
Code INSEE : |
44 131 |
Gentilé : |
Sanmaritains/ Sanmaritaines |
Devise : |
AD JESUM PER MARIAH (vers Jésus par Marie) |
Territoire :
Avant le 30 mai 1973, Sainte Marie était une commune indépendante. Le préfet lui imposa le statut de "fusion association" avec Pornic, mais les sanmaritains refusent la "fusion simple". Après plusieurs consultations en 1987 et mai 2006, le préfet signe un arrêté effectif le 1 juillet 2007, qui supprime le "régime d'association" entre la commune associée Sainte Marie et la commune de Pornic, prononçant la "fusion simple".
Entités administratives laïques :
Sénéchaussée (Judiciaire): |
Nantes |
Intendance/ Généralité (Administratif): |
Bretagne |
Subdélégation de l'ancien régime (dépend de l'intendance): |
Nantes (Paimboeuf jusqu'en 1758) |
District révolutionnaire: |
Paimboeuf |
Nom du premier maire: |
Julien (président) et Roch Connain (maire) |
Arrondissement: |
Saint-Nazaire (Paimboeuf jusqu'en 1926) |
Canton: |
Pornic |
Entités religieuses :
Diocèse : |
Nantes |
Archidiaconé : |
Nantes |
Climat / doyenné : |
Pays de Retz |
Paroisse : |
Eglise Notre Dame? |
Droits monastiques sur la paroisse et/ou présence d’un prieuré ou une abbaye : |
L'Abbaye de Sainte-Marie 13 prieurés |
Entités féodales :
Ne sont présentées en détail que les principales seigneuries de la commune (celles ayant leur chef-lieu ou possédant un territoire important sur la commune).
D’autres seigneuries pouvaient posséder des territoires qui font aujourd’hui partie de la commune. Nous les citons simplement.
Chronologie
Toponymie et première mention écrite de la commune :
L’appellation « Sainte-Marie » n’apparaît qu’au XIIème siècle, liée à une installation monastique, remplaçant un autre nom celtique ou latin, peut-être celui de Sion.
Petite description chronologique de l’histoire de la commune :
Préhistoire
Plusieurs traces témoignent d’une occupation préhistorique dans la ville, la plus remarquable est sans doute celle du Tumulus des Mousseaux que l’on attribue à tort, à Pornic. Daté du néolithique moyen, ce tumulus dit « transepté » n’est pas le seul conservé, on peut également citer les dolmens des trois squelettes, le dolmen près du moulin et le dolmen de la croix, situé non loin des Mousseaux sur une propriété privée.
Antiquité
Sur tout le littoral pornicais, la production de sel y était importante « L’Or Blanc » était obtenu par évaporation de la saumure à l’aide de four. A Sainte-Marie, deux zones ont été fouillées en partie, la première au niveau de la butte du Sandier, la seconde au golf de Pornic. Les fouilles partielles ont mis au jour : deux fours à sel, des augets (récipients qui servaient à accueillir le sel), un grand nombre d’amphore ainsi que des outils en fer. Lié à cette production de sel, une possible ferme gauloise était située sur le site des Terres aux Moines. Un autre site important : Le Fief-Clément, s’étendant de l’Age du Bronze au Haut Moyen Age a été fouillée sur le territoire de Sainte-Marie, mais étonnamment, aucune trace de production saunière n’a été retrouvé sur ce site, il s’agissait principalement d’activité agricole voire ferreuse.
Moyen Âge
C’est seulement au XIIème siècle qu’apparaît l’appellation « Sainte-Marie », liée à une installation monastique, l’Abbaye de Sainte-Marie appartient alors aux chanoines de Saint-Augustin. Des sépultures chrétiennes ont été découvertes par Léon Maitre et Lisle de Dréneuc, où se trouvait l’ancienne église (vers la maison de retraite aujourd’hui). Il reste deux témoins du passé monastiques qui trônent dans l’église, la statue de Notre-Dame de Tabernacle et la pierre tombale du croisé Guillaume de Bretesche.
Période moderne
En 1789, les sanmaritains vivent pauvrement, c’est pourquoi ils acceptent les réformes annoncées, qui pourraient améliorer leurs conditions de vie. Certains seront méprisés pour cela.
En 1794, Sainte-Marie est renommée « Commune de la nouvelle Société » puis la « Roche Pelletière » le 12 janvier 1794 car le District refusa le nom précédent. Après avoir été vidée de ses ornements, l’église prend le nom de temple de la « Déesse Raison ». Il s’agit de la seule église à avoir gardé sa cloche, celle des autres ont été fondues pour en faire des canons.
Période contemporaine
Vers 1795, la commune connaît plusieurs irruptions de gens armés pour voler les bestiaux notamment, royalistes comme républicains et pour fournir du bois aux troupes campés à La Plaine, fait abattre les bois de la Tocnaie.
Dates marquantes de l’histoire de la commune :
Caractéristiques économiques et sociales :
Dénombrements / démographie :