Les Sorinières
Pour l’histoire des Sorinières antérieure à 1865, consulter les cartes d’identité des communes du Bignon et de Pont-Saint-Martin.
Organisation territoriale, administrative et religieuse
AUJOURD’HUI |
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Nom de la commune : |
Les Sorinières |
Maire actuel : |
Christelle Scuotto (2020-2026) |
Communauté de communes : |
Nantes Métropole |
Département : |
Loire-Atlantique |
Arrondissement : |
Nantes |
Canton : |
Vertou |
Région : |
Pays de la Loire |
Superficie : |
13,02 km² |
Nombre d’habitants : |
7 911 (2014) |
Code INSEE : |
44 198 |
Gentilé : |
Sorinièrois / Sorinièroises |
Devise : |
Territoire :
Le 31 mai 1865, un décret de Napoléon III annonce la création de la commune des Sorinières, à partir du démembrement de trois communes : Le Bignon, Pont-Saint-Martin et Vertou.
Entités administratives laïques :
Sénéchaussée (Judiciaire) : |
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Intendance / Généralité (Administratif) : |
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Subdélégation de l’ancien régime (dépend de l’intendance) : |
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District révolutionnaire : |
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Nom du premier maire : |
Hippolyte Derouet (1865-1876) |
Arrondissement : |
Nantes (1865-aujourd’hui) |
Canton (ex : une commune a pu changer de canton depuis leur création) |
Vertou (1865-aujourd’hui) |
Entités religieuses :
Diocèse : |
Nantes (1835-aujourd’hui) |
Archidiaconé : |
Arrondissement de Nantes (1835-1939) Archiprêtré de Nantes (1939-1965) Archiprêtré de Nantes-Rural (1965-1968) Archidiaconé de Nantes (1968-1975) |
Climat / doyenné : |
Canton de Vertou (1835-1939) Doyenné de Vertou (1939-1968) Zone Ceinture Verte – Secteur Bouaye (1968-1988) Zone Nantes-Ville – Secteur Bouaye (1988-1999) Zone Nantes-Ville – Secteur Sud-Ouest (1999-2004) Zone Pastorale Nantes-Sud (2004-aujourd’hui) |
Paroisse : |
Les Sorinières (1835-2004) Mère-Teresa-en-sud-Loire (2004-aujourd’hui) |
Droits monastiques sur la paroisse et/ou présence d’un prieuré ou une abbaye : |
Abbaye de Villeneuve |
Chronologie
Toponymie et première mention écrite de la commune :
Trois hypothèses existent sur la toponymie du lieu. Il serait issu soit d’une déformation des mots son, sonnette, sonnailles, seriner, serinette qui évoquent les pèlerins se rendant à Compostelle qui annonçaient leur venue par des bruits de sonnettes ; soit du mot souricière, un lieu d’embuscade. La dernière hypothèse est que l’origine prendrait sa source dans un nom de famille donné au village, celui de Sorin.
Petite description chronologique de l’histoire de la commune :
Période contemporaine
Le 23 juillet 1835, à la suite de plusieurs pétitions impulsées par le chanoine Jarnoux, ancien curé de Vertou, l’évêque de Nantes autorise la création d’une paroisse aux Sorinières ainsi que la construction d’une église. Une ordonnance royale de Louis-Philippe accorde définitivement l’autorisation le 25 février 1840. Une chapelle est construite la même année. En 1851, la paroisse s’agrandit avec quelques terres de Pont-Saint-Martin et du Bignon. Onze ans plus tard, la commune est créée et met alors trois ans pour se finaliser. Le décret de Napoléon III du 31 mai 1865 la concrétise. Les habitants réclament alors la construction d’une église. C’est le 13 avril 1898 que le Conseil de Fabrique décide d’en édifier une, autorisé la même année par l’évêque de Nantes. En 1893, la ligne de train Nantes-Legé est ouverte, mais ne durera que jusqu’en 1939.
Dates marquantes de l’histoire de la commune :
23 juillet 1835 : création de la paroisse des Sorinières
25 février 1840 : ordonnance royale confirmant la création de la paroisse
1851 : agrandissement de la paroisse avec des terres de Pont-Saint-Martin et du Bignon
31 mai 1865 : création de la commune des Sorinières
1898 : construction de l’église
Caractéristiques économiques et sociales :
Dénombrements / démographie :

La population est stable durant la fin du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle. Elle augmente ensuite avec le développement de la métropole nantaise et le phénomène de périurbanisation.
Économie locale d’hier et d’aujourd’hui:
En 1893, la ligne de chemin de fer Nantes-Legé est créée, avec une halte sur la commune des Sorinières. Longue de 44 kilomètres, elle permettait de relier la métropole nantaise au sud du département de la Loire-Inférieure en deux heures et quinze minutes. Cependant, elle est supprimée en 1935, pour cause de non-rentabilité.
En janvier 1929, la « Fédération des groupements maraîchers nantais » est créée, et a pour but d’exploiter des surfaces pour la culture de pleine terre. Parmi les récoltes effectuées tout au long de l’année, la commune des Sorinières fut pendant des décennies une des principales productrices de la récolte totale du muguet, végétal typique de la région dont la production nationale s’élève à 90 % dans le seul département de Loire-Atlantique.
Dans les années 1960, une usine de la marque « Mimi Guilleret », spécialisée dans le prêt-à-porter de luxe pour enfants, ouvre ses portes au lieu-dit de La Maillardière. Regroupant près de 150 emplois la décennie suivante, un projet d’expansion de 300 personnes supplémentaires est acté quelques années plus tard.
De nos jours, le Parc Océane Sud est la principale zone d’activités économiques de la commune. Scindée en quatre parties, elle est composée de 44 entreprises. Ce parc commercial ne fait que se développer d’année en année, en parallèle du Parc Océane Nord, partagé avec la commune voisine de Rezé.