Blason et logo
Organisation territoriale, administrative et religieuse
AUJOURD’HUI |
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Nom de la commune : |
Vue |
Maire actuel : |
Nadège Placé (2020-2026) |
Communauté de communes : |
Pornic Agglo Pays de Retz |
Département : |
Loire-Atlantique |
Arrondissement : |
Nantes |
Canton : |
Machecoul |
Région : |
Pays de la Loire |
Superficie : |
19,51 km² |
Nombre d’habitants : |
1 590 (2014) |
Code INSEE : |
44 220 |
Gentilé : |
Viduens / Viduennes ou Veuzéens / Veuzéennes |
Devise : |
Entités administratives laïques :
Sénéchaussée (Judiciaire) : |
Nantes |
Intendance / Généralité (Administratif) : |
Bretagne |
Subdélégation de l’ancien régime (dépend de l’intendance) : |
Bourgneuf (1704-1789) |
District révolutionnaire : |
Paimboeuf (1790-1795) |
Nom du premier maire : |
Jean Gogue |
Arrondissement : |
Paimboeuf (1801-1926) Saint-Nazaire (1926-1976) Nantes (1976-aujourd’hui) |
Canton (ex : une commune a pu changer de canton depuis leur création) |
Frossay (1793-1801) Le Pellerin (1801-2015) Machecoul (2015-aujourd’hui) |
Entités religieuses :
Diocèse : |
Poitiers (1ère moitié du IVe siècle-Vers 850) Nantes (Vers 850-aujourd’hui) |
Archidiaconé : |
Grand Archidiaconé de Nantes (Vers 850-1790) Arrondissement de Paimboeuf (1790-1939) Archiprêtré de Paimboeuf (1939-1968) Archidiaconé Sud (1968-1975) |
Climat : |
Doyenné de Retz (Vers 850-Vers 1400) Climat d’Outre-Loire (Vers 1400-Vers 1600) Climat de Retz (Vers 1600-1790) Canton du Pellerin (1790-1939) Doyenné du Pellerin (1939-1968) Zone Lac – Secteur Sainte-Pazanne (1968-1988) Zone Pays de Retz – Secteur Sainte-Pazanne (1988-2004) Zone Pastorale Pays de Retz (2004-aujourd’hui) |
Paroisse : |
Vue (XIe siècle-2004) Sainte-Anne-Françoise-en-Retz (2004-aujourd’hui) |
Droits monastiques sur la paroisse et/ou présence d’un prieuré ou une abbaye : |
Entités féodales :
Ne sont présentées en détail que les principales seigneuries de la commune (celles ayant leur chef-lieu ou possédant un territoire important sur la commune).
D’autres seigneuries pouvaient posséder des territoires qui font aujourd’hui partie de la commune. Nous les citons simplement.
Châtellenie de Vue |
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Date de constitution : (approximativement) |
XIIIe siècle |
Droits (haute, basse, moyenne justice…) |
La châtellenie de Vue est donnée par le duc de Bretagne à son fils aîné Pierre en 1265. |
Justice : lieu où la justice était rendue, coutume, etc. |
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Premier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie : |
Pierre (1241-1268), fils du duc de Bretagne, Jean Ier, seigneur de Dinan, Hédé, Hennebont et la Roche-Derrien, échange en 1265, la châtellenie contre la terre de Nogent-le-Rotrou, au Perche, à Emme de Châteaugontier, veuve de Geoffroy de Pouancé et femme en secondes noces de Girard Chabot, seigneur de Retz. |
Dernier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie : |
Charles Danguy (1782) |
Seigneurie de la Blanchardais |
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Date de constitution : (approximativement) |
XVe siècle |
Droits (haute, basse, moyenne justice…) |
Haute justice |
Justice : lieu où la justice était rendue, coutume, etc. |
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Premier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie : |
Jean Blanchard de la Blanchardais (1460) |
Dernier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie : |
Charles Danguy (1775) |
Seigneurie des Genonvilles |
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Date de constitution : (approximativement) |
XVIIe siècle |
Droits (haute, basse, moyenne justice…) |
Haute justice |
Justice : lieu où la justice était rendue, coutume, etc. |
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Premier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie : |
Louis du Plessier (1640) |
Dernier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie : |
Charles Danguy (1775) |
À la fin du XVIIe siècle, deux maisons de la ville de Vue appartiennent à la commanderie de Biais.
Chronologie
Toponymie et première mention écrite de la commune :
Vue viendrait de l’appellation celte Vidua, en effet son site est occupé dès le Néolithique. Puis les romains occupèrent cette place et lui donnèrent le nom de Viriliacum. Après le déclin de l’Empire romain, la cité reprit son nom celte Vidua et continua de prospérer. Puis elle devint Vehue, Veulx avant de devenir Veuz et Veuë avant la Révolution.
Par ailleurs, on peut préciser que la commune a changé de nom au cours de la période révolutionnaire, pour s’appeler temporairement Île-Tortue, orthographié sous la forme l’isle Tartu.
Petite description chronologique de l’histoire de la commune :
Préhistoire
Les premières traces de l’homme à Vue datent du néolithique comme l’atteste la présence d’un menhir au lieu-dit des Genonvilles.
Antiquité
Les premières traces d’un murus gallicus, construit par les gaulois et en partie détruit durant les guerres de religion en 1592 sur l’ordre de Mercœur, est découvert durant la deuxième moitié du XIXe siècle, dont les premières prospections ont lieu en 1997.
Au lieu-dit La Fontaine-Aubin, un diagnostic archéologique de 2012 a permis de mettre au jour de nombreuses structures révélatrices d’un habitat dense, que les chercheurs pensent être un ancien oppidum.
Moyen Âge
Vers 1988, lors de l’effacement d’une ligne électrique EDF, un cimetière mérovingien est découvert dans la rue de la tannerie à Vue, daté entre le VIe siècle et IXe siècle. Un denier, attribué à Foulques Nerra (970-1040), comte d’Anjou, a été également retrouvé sur l’un des sarcophages.
Le domaine seigneurial de la Blanchardais, englobant le bourg, prend de l’ampleur. Vue est un point stratégique du pays de Retz : des flux commerciaux importants (briques, fourrage, chaux…) transitent par le Tenu alors navigable.
Période moderne
Comme beaucoup d’autres paroisses, les habitants de Vue ne se soumettent pas au recrutement décidé par la Convention. Les paysans se rendent à la Blanchardais pour mettre à leur tête Charles Danguy, seigneur de Vue. Après le passage des colonnes infernales sur la commune, l’installation des troupes républicaines dans les maisons du bourg entraîne l’exode forcé des habitants. La commune mettra plusieurs années à s’en remettre, accentué par l’extinction du trafic fluvial au milieu du XIXe siècle.
Période contemporaine
La commune est dynamique avec de nombreux commerces et artisans tout en conservant son caractère agricole.
De 1939 à 1945, Vue se trouve sur la ligne délimitant la Poche de Saint Nazaire, ce qui occasionne des conséquences multiples pour la population (inondation des marais de 1942 à 1945 par l’armée allemande voulant retarder l’arrivée de l’armée américaine…).
Dates marquantes de l’histoire de la commune :
XIe siècle : fondation de la paroisse
XIIIe siècle : constitution de la châtellenie de Vue
1793 : Vue s’appelle Île-Tartu
Vers 1988 : découverte d’un cimetière mérovingien
Caractéristiques économiques et sociales :
Dénombrements / démographie :

La population diminue fortement entre 1793 et 1800 à cause des guerres de Vendée. Elle augmente durant toute la première moitié du XIXe siècle, avant d’amorcer une chute du nombre d’habitants entre les années 1850 et 1870. Elle s’accroît légèrement jusqu’au début du XXe siècle. Le nombre d’habitants s’effondre jusque dans les années 1970, à cause des deux guerres mondiales. Il augmente de nouveau fortement en lien avec le développement de la métropole nantaise et le phénomène de périurbanisation.
Économie locale d’hier et d’aujourd’hui:
Dès le Moyen-Âge, les hommes naviguent sur le Tenu, ce qui permet à la paroisse de Vue de participer aux flux commerciaux. La navigation sur le Tenu prend son essor aux XVIIe et XVIIIe siècle. Le port de Vue est un centre important d’échanges commerciaux. Au milieu du XVIIIe siècle, la construction du canal de Buzay concurrence la navigation sur le Tenu. Les échanges commerciaux sur ce dernier diminuent alors progressivement avant de s’arrêter totalement vers 1779.