La Bernerie-en-Retz
Pour l’histoire de La Bernerie-en-Retz antérieure à 1863, consulter la carte d’identité des Moutiers-en-Retz.
Organisation territoriale, administrative et religieuse
AUJOURD’HUI |
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Nom de la commune : |
La Bernerie-en-Retz |
Maire actuel : |
Jacques Prieur (2020-2026) |
Communauté de communes : |
Pornic Agglo Pays de Retz |
Département : |
Loire-Atlantique |
Arrondissement : |
Saint-Nazaire |
Canton : |
Pornic |
Région : |
Pays de la Loire |
Superficie : |
6,08 km² |
Nombre d’habitants : |
2 723 (2014) |
Code INSEE : |
44012 |
Gentilé : |
Berneriens / Berneriennes |
Devise : |
Pictonum Virtus Britonum Fides « Le courage des Poitevins et la fidélité des Bretons » |
Territoire :
La commune de La Bernerie-en-Retz est créée en 1863, par scission avec celle des Moutiers-en-Retz.
Entités administratives laïques :
Sénéchaussée (Judiciaire) : |
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Intendance / Généralité (Administratif) : |
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Subdélégation de l’ancien régime (dépend de l’intendance) : |
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District révolutionnaire : |
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Nom du premier maire : |
Nicolas Aucam (1863-1870) |
Arrondissement : |
Paimboeuf (1863-1926) Saint-Nazaire (1926-aujourd’hui) |
Canton |
Bourgneuf (1863-2015) Pornic (2015-aujourd’hui) |
Entités religieuses :
Diocèse : |
Nantes (1863-aujourd’hui) |
Archidiaconé : |
Arrondissement de Paimboeuf (1863-1939) Archiprêtré de Paimboeuf (1939-1968) Archidiaconé Sud (1968-1975) |
Climat / doyenné : |
Canton de Bourgneuf (1863-1939) Doyenné de Bourgneuf (1939-1968) Zone Côte – Secteur Pornic (1968-1988) Zone Pays de Retz – Secteur Côte Sud (1988-2004) Zone Pastorale Pays de Retz (2004-aujourd’hui) |
Paroisse : |
La Bernerie-en-Retz (1840-2004) Saint-Jean-le-Baptiste-en-Retz (2004-aujourd’hui) |
Droits monastiques sur la paroisse et/ou présence d’un prieuré ou une abbaye : |
Chronologie
Toponymie et première mention écrite de la commune :
Le nom de La Bernerie serait issu d’un seigneur du nom de Pierre ou Perrot Bernier, qui vécut au XIIIe siècle. Il aurait rejoint sa dulcinée Yolande, fille du seigneur de Prigny, serait devenu drapier et aurait tissé des draps, également appelés bernes. Ainsi, il fut nommé « le bernier ». Une carte datée de 1313 mentionne le nom de Berne. Cependant, selon Louis Lacroix, l’origine du nom proviendrait plutôt du mot « bornerie », qui est l’endroit où sont enterrées les bornes d’amarrage. De plus, une carte issue du Petit Atlas maritime de Jacques-Nicolas Bellin, datée de 1764, mentionne l’orthographe La Berniere. La graphie définitive que l’on connaît actuellement n’apparaîtra que vers le début du XIXe siècle. Enfin, La Bernerie possède un nom en gallo, Bèrneriy, et un nom en breton, Kerverner-Raez.
Petite description chronologique de l’histoire de la commune :
Période contemporaine
Le XIXe siècle est marqué par la création de la paroisse de La Bernerie en 1840, suite à son détachement de celle des Moutiers. De plus, le bourg de La Bernerie étant plus riche et renommé que celui des Moutiers, son indépendance s’opère officiellement le 23 mars 1863. Les prémices de cette séparation débutent dès 1851 par la reconstruction de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, mais aussi avec la découverte d’une source d’eau ferrugineuse, censée avoir des propriétés « curatives ». Ainsi, le tourisme se développe à partir de cette période, au même titre qu’à Préfailles. C’est pourquoi il est décidé de faire du bourg de La Bernerie une commune à part entière, qui deviendra par la suite une station balnéaire renommée.
Dates marquantes de l’histoire de la commune :
23 mars 1863 : indépendance de la commune de La Bernerie, détachée de celle des Moutiers.
1875 : ouverture de la ligne ferroviaire Nantes-Pornic.
6 décembre 1949 : La Bernerie est renommée La Bernerie-en-Retz.
1989 : création du Plan d’eau salée Maurice Giros, équipement unique sur la Côte de Jade.
Caractéristiques économiques et sociales :
Dénombrements / démographie :

La population augmente de façon croissante entre 1866 et 1946, inscrivant une hausse de plus de 70 %. Cette augmentation se produit juste après l’indépendance de la commune et le début du tourisme sur le littoral Atlantique. Elle diminue jusque dans les années 60 à cause de la Seconde Guerre mondiale qui engendre des pertes humaines. Elle augmente de nouveau en lien avec le développement de la métropole nantaise et surtout avec l’attraction côtière.
Économie locale d’hier et d’aujourd’hui:
Dans un premier temps, la commune vit principalement de la pêche et de la culture des terres. Les bateaux typiques de La Bernerie, les « chattes », connurent un essor considérable du milieu du XIXe siècle, et ce jusqu’en 1873, période durant laquelle la commune avait le monopole de leur construction.