Frossay
Organisation territoriale, administrative et religieuse
AUJOURD’HUI |
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Nom de la commune |
Frossay |
Maire actuel |
Sylvain Scherer (2020-2026) |
Communauté de communes |
Sud-Estuaire |
Département |
Loire-Atlantique |
Arrondissement |
Saint-Nazaire |
Canton |
Saint-Brevin-les-Pins |
Région |
Pays de la Loire |
Superficie |
57,22 km² |
Nombre d’habitants |
3 158 (2014) |
Code INSEE |
44 061 |
Gentilé |
Frossetains / Frossetaines |
Devise |
Entités administratives laïques :
Sénéchaussée (Judiciaire) : |
Nantes |
Intendance / Généralité (Administratif) : |
Bretagne |
Subdélégation de l’ancien régime (dépend de l’intendance) : |
Bourgneuf (1704-1781) Paimboeuf (1781-1790) |
District révolutionnaire : |
Paimboeuf (1790-1795) |
Nom du premier maire : |
Michel Hyancinthe Berthelot de la Glétais (1790-1791) |
Arrondissement : |
Paimboeuf (1800-1926) Saint-Nazaire (1926-Aujourd’hui) |
Canton (ex : une commune a pu changer de canton depuis leur création) |
Frossay (1793-1801) Saint-Père-en-Retz (1801-2015) Saint-Brevin-les-Pins (2015-aujourd'hui) |
Entités religieuses :
Diocèse : |
Poitiers (1ère moitié du IVe siècle-Vers 850) Nantes (Vers 850-aujourd’hui) |
Archidiaconé : |
Grand Archidiaconé de Nantes (Vers 850-1790) Arrondissement de Paimboeuf (1790-1939) Archiprêtré de Paimboeuf (1939-1968) Archidiaconé Sud (1968-1975) |
Climat : |
Doyenné de Retz (Vers 850-vers 1400) Climat d’Outre-Loire (Vers 1400-Vers 1600) Climat de Retz (Vers 1600-1790) Canton de Saint-Père-en-Retz (1790-1939) Doyenné de Saint-Père-en-Retz (1939-1968) Zone Côte – Secteur Paimboeuf (1968-1988) Zone Pays de Retz – Secteur Saint-Père-en-Retz (1988-2004) Zone Pastorale Pays de Retz (2004-aujourd’hui) |
Paroisse : |
Saint-Vital-en-Retz (2004-aujourd’hui) |
Droits monastiques sur la paroisse et/ou présence d’un prieuré ou une abbaye : |
Prieuré de Frossay dépendant de l’abbaye Saint-Sauveur de Redon |
Autres religions présentes :
Une église calviniste s’installe sur le territoire de la paroisse de Frossay en 1564, comme à Saint-Père-en-Retz, dont le pasteur se nommait Edme Jandin.
Entités féodales :
Ne sont présentées en détail que les principales seigneuries de la commune (celles ayant leur chef-lieu ou possédant un territoire important sur la commune).
Seigneurie de Frossay |
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Date de constitution : (approximativement) |
Vers 1110 |
Droits (haute, basse, moyenne justice…) |
Haute justice |
Justice : lieu où la justice était rendue, coutume, etc. |
Fourches patibulaires dans le bourg, près du prieuré |
Premier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie : |
Frédur du Migron (1040) |
Dernier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie : |
Jean-Joseph Geslin (1780), seigneur de Châteaumur, contrôleur à la chancellerie du parlement de Bretagne |
Au XIVe siècle, la seigneurie de Frossay est démembrée. On retrouve alors plusieurs familles de seigneurs possédant des terres sur le territoire de Frossay dont le Bois-Rouaud, la Hunaudaye, le Plessis-Grimaud, la Ville-Bessac, la Rousselière et la Cruaudais.
Chronologie
Par ailleurs, on peut préciser que la commune a changé de nom au cours de la période révolutionnaire, pour s’appeler temporairement Mont-Vineux.
Petite description chronologique de l’histoire de la commune :
Préhistoire
Selon J. Stany Gauthier, il y avait deux menhirs. Le menhir de la Sainte-Marie ou de la Rivaudais qui se situe à 1,5 km à l’est du bourg de Frossay et qui mesure environ 2,70 m de hauteur. Le menhir du puits, près de la Mégerie, devait faire la même taille que le précédent. Ces menhirs attestent d’une présence humaine durant la préhistoire.
Antiquité
Il n’y a pas de traces de vestiges antiques sur le territoire de la commune.
Moyen Âge
Le château du Migron, sur les terres de Frossay, appartenait à Fredur du Migron. En 1060, c’est son fils, Droalon qui hérite du château. Il porte alors le titre de vicomte. Plusieurs donations de terres au cours des XIe et XIIe siècle ont été faites à l’abbaye Saint-Sauveur de Redon, ainsi au XIIIe siècle, les moines possèdent une grande partie du bourg de Frossay.
La vicomté de Frossay est démembrée au cours du XVe siècle. Six autres seigneuries apparaissent sur le territoire.
Période moderne
En 1682, Regnaud d’Espinose, déjà en possession des seigneuries de La Cruaudais et de la Rousselière, achète les juridictions des seigneurs du Bois-Rouaud, de la Hunaudaye et du Plessis-Grimaud sur les terres de Frossay. Il se fait alors appeler seigneur de Frossay jusqu’en 1736.
Période contemporaine
En 1882, les travaux de la construction du Canal débutent. Les bateaux commencent à l’utiliser dès 1892. Quatre ans plus tard, un service de passage d’eau entre Frossay et Cordemais est mis en place.
Dates marquantes de l’histoire de la commune
Caractéristiques économiques et sociales :
Dénombrements / démographie :
Le nombre d’habitants sur la commune de Frossay diminue entre 1793 et 1800 à cause des guerres de Vendée qui engendrent de nombreuses pertes. Il se stabilise entre 1836 et 1886. Puis, la population augmente entre les années 1886 et 1891 à cause de la construction du canal qui nécessite une main-d’oeuvre importante. Elle diminue ensuite jusque dans les années 1950 avec la fin de sa construction mais aussi avec les guerres mondiales. Elle augmente ensuite progressivement en lien avec le développement de la métropole nantaise et le phénomène de périurbanisation.
Au XIXe siècle, l’agriculture est une part importante de l’économie locale. On compte six foires par an. En 1810, la récolte de foin s’élève à 1 600 tonnes, et les moutons à plus de 2 500 têtes. Deux ans plus tard, les habitants produisent 13 000 hectolitres de vin de muscadet et de gros plant. La commune est réputée pour sa production de blé. Concernant les artisans et les commerçants, on trouve vingt-quatre métiers à toile et à serge, ainsi que cinq moulins à vent produisant de la farine. Au milieu du XIXe siècle, les habitants exportent la moitié de leurs productions en grains, les deux tiers de leur récolte en vin, plusieurs milliers de fagots et 150 stères de bûches.