Cheix-en-Retz
Blason et logo
Organisation territoriale, administrative et religieuse
AUJOURD’HUI |
|
Nom de la commune : |
Cheix-en-Retz |
Maire actuel : |
Luc Normand (2020-2026) |
Communauté de communes : |
Pornic Agglo Pays de Retz |
Département : |
Loire-Atlantique |
Arrondissement : |
Nantes |
Canton : |
Machecoul |
Région : |
Pays de la Loire |
Superficie : |
8,34 km² |
Nombre d’habitants : |
1 047 (2016) |
Code INSEE : |
44039 |
Gentilé : |
Cheixois / Cheixoises |
Devise : |
Entités administratives laïques :
Sénéchaussée (Judiciaire) : |
Nantes |
Intendance / Généralité (Administratif) : |
Bretagne |
Subdélégation de l’ancien régime (dépend de l’intendance) : |
Machecoul (1704-1781) Nantes (1781-1789) |
District révolutionnaire : |
Paimboeuf (1790-1795) |
Nom du premier maire : |
Jean Prin (1794-1796) |
Arrondissement : |
Paimboeuf (1800-1926) Saint-Nazaire (1926-1976) Nantes (1976-aujourd’hui) |
Canton (ex : une commune a pu changer de canton depuis leur création) |
Le Pellerin (1800-2015) Machecoul (2015-aujourd’hui) |
Entités religieuses :
Diocèse : |
Poitiers (1ère moitié du IVe siècle-Vers 850) Nantes (Vers 850-aujourd’hui) |
Archidiaconé : |
Grand Archidiaconé de Nantes (Vers 850-1790) Arrondissement de Paimboeuf (1790-1939) Archiprêtré de Paimboeuf (1939-1968) Archidiaconé de Nantes (1968-1975) |
Climat / doyenné : |
Doyenné de Retz (Vers 850-Vers 1400) Climat d’Outre-Loire (Vers 1400-Vers 1600) Climat de Retz (Vers 1600-1790) Canton du Pellerin (1790-1939) Doyenné de Paimboeuf (1939-1968) Zone Nantes-Ville – Secteur Basse-Loire-Sud (1968-1999) Zone Nantes-Ville – Secteur Lac Sud-Loire (1999-2004) Zone Pastorale Nantes-Sud (2004-aujourd’hui) |
Paroisse : |
Cheix (VIe siècle-2004) Saint-Jacques-sur-Loire (2004-aujourd’hui) |
Droits monastiques sur la paroisse et/ou présence d’un prieuré ou une abbaye : |
Prieuré Saint-Serge Prieuré Sainte-Marie |
Entités féodales :
Ne sont présentées en détail que les principales seigneuries de la commune (celles ayant leur chef-lieu ou possédant un territoire important sur la commune).
D’autres seigneuries pouvaient posséder des territoires qui font aujourd’hui partie de la commune. Nous les citons simplement.
Châtellenie de Jasson Elle s’étend sur les paroisses de Brains, Cheix, Le Pellerin, Port-Saint-Père, Rouans et Saint-Jean-de-Bouguenais |
|
Date de constitution : (approximativement) |
XIVe siècle |
Droits (haute, basse, moyenne justice…)
|
|
Justice : lieu où la justice était rendue, coutume, etc.
|
|
Premier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie :
|
Macée de la Haye, femme de Guillaume de Rougé (1300) |
Dernier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie :
|
Jeanne de Saffré, ayant reçu en héritage la châtellenie des Malnoë (1407) |
Châtellenie Jasson-et-Malnoë Elle s’étend sur les paroisses de Bouaye, Brains, Cheix, Le Pellerin, Port-Saint-Père, Rouans, Saint-Aignan, Saint-Jean et Saint-Pierre de Bouguenais, Saint-Léger |
|
Date de constitution : (approximativement) |
XVe siècle |
Droits (haute, basse, moyenne justice…)
|
Haute, moyenne et basse justice |
Justice : lieu où la justice était rendue, coutume, etc.
|
Bourg de Cheix |
Premier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie :
|
Gilles de Tournemine, sire de la Hunaudaye et de Jasson-et-Malnoë (1469) |
Dernier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie :
|
Jean-Marie-Victor Binet, fils de Salomon-Victor Binet (1774) |
À la fin du XVIIe siècle, la châtellenie de Malnoë et la seigneurie de Jasson sont toujours propriétaires de fiefs sur la paroisse de Cheix.
Chronologie
Toponymie et première mention écrite de la commune :
Le nom de la commune serait issu du latin căsa qui signifie « cabane », évoquant ainsi la taille modeste du premier bourg. Cependant, la première mention est attestée dans un titre de 1123 sous le nom latin Chesiacum. Plus tard, de nombreuses graphies se succèdent : Cheix en 1287, Chayx en 1450, puis Chayz en 1452. Cependant, l’orthographe Cheix s’impose le siècle suivant et ce jusqu’en 1920, date à laquelle le nom définitif de Cheix-en-Retz est adopté.
Par ailleurs, on peut préciser que la commune a changé de nom au cours de la période révolutionnaire, pour s’appeler temporairement Rives-du-Tenu.
Petite description chronologique de l’histoire de la commune :
Préhistoire
La plus ancienne présence de vie humaine sur le territoire de l’actuelle commune est attestée par la « Pierre Tremblante », datant du Néolithique (vers 5 000 av. J-C). Elle est également appelée « Pierre Saint-Martin », du nom de l’évangélisateur du VIe siècle lié à la légende d’Herbauges. De plus, quelques objets datant de l’âge du bronze moyen (vers 1 500 av. J-C) sont retrouvés lors des dragages de l’Acheneau en 1967, aux lieux-dits Pilon et Malnoë. Parmi ces objets, on recense une rapière à soie et des fragments de poteries décorés d’empreintes de doigt.
Antiquité
En 1838, près de 800 monnaies romaines furent découvertes au pont du Pilon et sont datées de 27 av. J-C à 238 environ. Quelques tessons de céramiques gallo-romaines sont également retrouvés à Malnoë. Ces éléments suggèrent une activité commerciale durant l’Antiquité, grâce à l’Acheneau, voie fluviale importante qui dessert la Loire et le lac de Grand Lieu. Enfin, la présence d’une motte castrale à la Malnoë est évoquée par Michel Tessier. En effet, des vestiges de talus avec parements et fossés sont découverts en 1967, lors des dragages de l’Acheneau, ce qui confirme selon lui l’existence manifeste d’une fortification antique.
Moyen Âge
La première église connue dans la paroisse de Cheix date du XIIe siècle. À la même époque, au village de Pilon, une chapelle dédiée à sainte Apolline fut érigée sur un coteau en bordure du Tenu. Ce hameau était très actif, car il était un lieu de passage privilégié pour les pèlerinages de Saint-Jacques-de-Compostelle, les pèlerins venant de Bretagne franchissant la Loire sur la paroisse voisine du Pellerin. À cet endroit, plusieurs moulins à eau étaient en activité. Cependant, engendrant de nombreuses inondations de la vallée voisine et provoquant la colère des riverains, ils furent détruits.
Période moderne /
Période contemporaine
L’église de Cheix, datant du XIIe siècle, fut détruite à la Révolution. Avec les pierres de l’ancienne église en ruine, on en reconstruit une nouvelle au milieu du XIXe siècle, dans le style roman. L’unique élément d’origine qui subsiste est le bénitier.
Le 16 février 1808, un courrier émanant de la municipalité de Rouans ordonne l’annexion de la commune de Cheix à la leur, car elle estime qu’ils n’ont « pas les ressources nécessaires pour pourvoir aux frais de leur administration ». Une réponse datée du 22 mars de la même année évoque les difficultés de circulation entre les deux bourgs. En effet, il faut emprunter la grande route de Nantes à Paimboeuf, passer le pont de Messan et traverser les marécages pour arriver enfin au bourg de Rouans. La semaine suivante, le 30 mars 1808, un procès-verbal de l’assemblée des officiers municipaux de la commune de Cheix exprime sa ferme opposition à la fusion de la commune avec celle de Rouans. Ainsi, ce projet est très rapidement abandonné.
Dates marquantes de l’histoire de la commune :
VIe siècle : fondation de la paroisse de Cheix, dédiée à saint Martin de Tours
1123 : première mention écrite de la commune, sous la forme latine Chesiacum
1808 : projet de fusion des communes de Cheix et Rouans
1856 : construction d’une nouvelle église, de style roman
1920 : Cheix devient Cheix-en-Retz
2015 : la population de Cheix-en-Retz dépasse le millier d’habitants
Caractéristiques économiques et sociales :
Dénombrements / démographie :

La population diminue entre 1793 et 1800 à cause des guerres de Vendée qui engendrent de nombreuses pertes humaines. Elle se stabilise pendant le XIXe siècle, oscillant entre 300 et 400 habitants. Ensuite, elle chute durant la première moitié du XXe siècle, en raison des guerres mondiales. Cependant, entre 1975 et 2016, la population augmente de plus de 220 %, passant de 326 à 1 047 habitants. Ainsi, en l’espace de quatre décennies, on observe la hausse de population la plus importante de tout le pays de Retz. Malgré cela, la commune de Cheix-en-Retz reste la moins peuplée du territoire, ne dépassant le millier d’habitants qu’en 2015.
Économie locale d’hier et d’aujourd’hui :
Au XIXe siècle, la production viticole est l’activité la plus présente sur la commune, rappelée par une grappe de raisin sur le blason de la commune.
Au début du XXe siècle, on ne compte qu’une foire à Cheix, peu connue, qui se déroule le 15 novembre.