Brains
Organisation territoriale, administrative et religieuse
AUJOURD’HUI |
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Nom de la commune |
Brains |
Maire actuel |
Laure Beslier (2020-2026) |
Communauté de communes |
Nantes Métropole |
Département |
Loire-Atlantique |
Arrondissement |
Nantes |
Canton |
Bouaye
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Région |
Pays de la Loire |
Superficie |
15,31 km² |
Nombre d’habitants
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2 691 (2014) |
Code INSEE |
44 024 |
Gentilé |
Brennois / Brennoises |
Devise |
Entités administratives laïques :
Sénéchaussée (Judiciaire) |
Nantes |
Intendance / Généralité (Administratif) |
Bretagne |
Subdélégation de l’ancien régime (dépend de l’intendance) : |
Nantes (1704-1789) |
District révolutionnaire |
Nantes (1790-1795) |
Nom du premier maire |
Charles Charpentier |
Arrondissement |
Nantes (1800-aujourd’hui) |
Canton (ex : une commune a pu changer de canton depuis leur création) |
Bouaye (1793-2015) Rezé-1 (2015-aujourd'hui) |
Entités religieuses :
Diocèse |
Poitiers (1ère moitié du IVe siècle - Vers 850) Nantes (Vers 850-aujourd’hui) |
Archidiaconé |
Grand Archidiaconé de Nantes (Vers 850-1790) Arrondissement de Nantes (1790-1939) Archiprêtré de Nantes (1939-1965) Archiprêtré de Nantes-Banlieue (1965-1968) Archidiaconé de Nantes (1968-1975) |
Climat / Doyenné |
Doyenné de Retz (Vers 850-vers 1400) Climat d’Outre-Loire (Vers 1400-Vers 1600) Climat de Retz (Vers 1600-1790) Canton de Bouaye (1790-1939) Doyenné de Bouguenais (1939-1968) Zone Nantes-Ville – Secteur Basse-Loire-Sud (1968-1999) Zone Nantes-Ville – Secteur Lac Sud-Loire (1999-2004) Zone Pastorale Nantes Sud (2004-aujourd’hui) |
Paroisse |
Notre-Dame de Brains (Vers 700- 2004) Saint-Pierre-du-Lac (2004-aujourd’hui) |
Droits monastiques sur la paroisse et/ou présence d’un prieuré ou une abbaye |
Entités féodales :
Ne sont présentées en détail que les principales seigneuries de la commune (celles ayant leur chef-lieu ou possédant un territoire important sur la commune).
D’autres seigneuries pouvaient posséder des territoires qui font aujourd’hui partie de la commune. Nous les citons simplement.
Châtellenie de Jasson |
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Date de constitution |
XIe siècle |
Droits (haute, basse, moyenne justice…)
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Haute justice étendue sur dix paroisses avec fourches patibulaires à quatre piliers |
Justice : lieu où la justice était rendue, coutume, etc.
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Premier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie
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Macée de la Haie, épouse de Guillaume de Rougé (1300) |
Dernier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie
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Jean-Marie-Philippe Binet, fils de Jean-Marie-Victor Binet (1799) |
Seigneurie le Pesle |
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Date de constitution (approximativement) |
XIVe siècle, à l’origine, juveignerie de la seigneurie de Briord en Port-Saint-Père, c’est-à-dire dévolue au cadet de la famille du seigneur. |
Droits (haute, basse, moyenne justice…) |
Haute justice étendue sur trois paroisses |
Justice : lieu où la justice était rendue, coutume, etc. |
Cour du Pesle |
Premier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie : |
Pierre de la Guerche (1429) |
Dernier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie : |
J. B. de Cornulier (1790) |
À la fin du XVIIe siècle, quelques terres relèvent de la seigneurie de Bougon et de celle de Briord en Port-Saint-Père. Les seigneuries du Pesle et de Jasson sont toujours présentes sur le territoire.
Chronologie
La première mention écrite de la commune est issue du chartier de Buzay en 1179 sous la forme Nemus de Brenno signifiant bois de la colline. On trouve également au cours du temps les formes de Brent, de Brain puis de Brains.
Petite description chronologique de l’histoire de la commune :
Moyen Âge
La paroisse de Brains est créée au VIe siècle, sur une butte au bord de l’Acheneau. Au XIe siècle, se forme une motte féodale où est construit le château de la seigneurie Jasson.
Période moderne
D’autres seigneuries apparaissent par démembrements et successions sur le territoire dès le XVIe siècle. Les seigneuries du Pesle et de Lorière se réunissent en 1655. En 1676, une église est construite sous l’impulsion de Madame du Plessis, qui l’a fondée pieusement en 1671.
Période contemporaine
Le 11 mars 1793, des habitants armés se dirigent au domicile de la famille des Lucas de la Champonnière pour demander à Pierre-Suzanne de se mettre à leur tête pour s’opposer à la Conscription décidée par la République.
À la fin du XIXe siècle, la commune effectue des travaux d’aménagement avec les constructions de la nouvelle église à l’emplacement de l’ancienne et de la mairie-école. Le clocher de l’église n’est construit seulement qu'en 1901.
Dates marquantes de l’histoire de la commune :
1676 : construction de l’église
10 mars 1713 : Lucas Champonnière à la tête de la révolte contre la Convention
1846 : Jules Verne de passage à la Guerche
1875 : construction de l’église actuelle sur l’emplacement de l’ancienne datant du XVIIe siècle
1880 : construction de la mairie-école
1917 : installation de la station T.S.F. de Basse Lande
1923 : John Dos Passos séjourne au Plessis
Dénombrements / démographie :
Le nombre d’habitants entre les années 1793 et 1800 à cause des guerres de Vendée qui ont engendré de nombreuses pertes. Il se stabilise jusque dans les années 1970, où il augmente en lien avec le développement de la métropole nantaise et le phénomène de périurbanisation.
Deux foires annuelles sont accordées à la seigneurie de Jasson, le 25 avril et le 10 août. Depuis la Révolution, une foire se déroule tous les 10 mai de chaque année.
Au bord de l’Acheneau, le port Hamoneau permettait des échanges commerciaux où transitaient de la chaux, des briques, du tuffeau, de l’engrais et du sable de grès rouges, dont la carrière se situe entre le Pesle et la Robrie. Il disparaît au début du XXe siècle à cause de la dégradation des rives, qui ne permettent plus aux bateaux d’accoster.
Au début du XXe siècle, la polyculture est omniprésente sur le territoire de la commune de Brains. Quelques habitants travaillent à l’usine d’Indret à Saint-Jean-de-Boiseau. La tendance s’inverse rapidement et dans les années 1960, les industries et les services sont majoritairement présents sur la commune. Le nombre d’agriculteurs diminue. En 2010, il reste une dizaine d’exploitants agricoles et la majorité de la population travaille dans l’agglomération.