Bouaye
Organisation territoriale, administrative et religieuse
AUJOURD’HUI |
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Nom de la commune : |
Bouaye |
Maire actuel : |
Jacques Garreau (2020-2026) |
Communauté de communes : |
Nantes Métropole |
Département : |
Loire-Atlantique |
Arrondissement : |
Nantes |
Canton : |
Rezé 1 |
Région : |
Pays de la Loire |
Superficie : |
13,83 km² |
Nombre d’habitants : |
7 620 (2016) |
Code INSEE : |
44 830 |
Gentilé : |
Boscéens / Boscéennes |
Devise : |
Entités administratives laïques :
Sénéchaussée (Judiciaire) : |
Nantes |
Intendance / Généralité (Administratif) : |
Bretagne |
Subdélégation de l’ancien régime (dépend de l’intendance) : |
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District : |
Nantes (1790-1795) |
Nom du premier maire : |
Jean-Marie Vieillechèze (An VIII-1807) |
Arrondissement : |
Nantes (1800-aujourd’hui) |
Canton (ex : une commune a pu changer de canton depuis leur création) |
Bouaye (1790-2015) Rezé 1 (2015-aujourd’hui) |
Entités religieuses :
Diocèse : |
Poitiers (Vers 200-Vers 850) Nantes (Vers 850-aujourd’hui) |
Archidiaconé : |
Grand Archidiaconé de Nantes (Vers 850-1790) Arrondissement de Nantes (1790-1939) Archiprêtré de Nantes (1939-1965) Archiprêtré de Nantes-Banlieue (1965-1968) Archidiaconé de Nantes (1968-1975) |
Climat / doyenné : |
Doyenné de Retz (Vers 850-Vers 1400) Canton de Bouaye (1790-1939) Doyenné de Bouguenais (1939-1968) Zone Ceinture Verte – Secteur Bouaye (1968-1988) Zone Nantes-Ville – Secteur Bouaye (1988-1999) Zone Nantes-Ville – Secteur Lac Sud-Loire (1999-2004) |
Paroisse : |
Bouaye (VIIe siècle-2004) Saint-Pierre du Lac (2004-aujourd’hui) |
Droits monastiques sur la paroisse et/ou présence d’un prieuré ou une abbaye : |
Prieuré de Saint-Hermeland dépendant de l’Abbaye de Bourdieu |
Entités féodales :
Ne sont présentées en détail que les principales seigneuries de la commune (celles ayant leur chef-lieu ou possédant un territoire important sur la commune).
D’autres seigneuries pouvaient posséder des territoires qui font aujourd’hui partie de la commune. Nous les citons simplement.
Seigneurie de la Senegerie |
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Date de constitution : |
XVe siècle |
Droits (haute, basse, moyenne justice…)
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Justice : lieu où la justice était rendue, coutume, etc.
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Premier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie :
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François de la Lande dit de Machecoul (1462) |
Dernier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie :
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René de Biré (1749) |
Au XVe siècle, de nombreuses terres de la paroisse appartiennent à de petites seigneuries comme la Marchanderie, la Ville, la Bretaignière.
À la fin du XVIIe siècle, les seigneuries de la Tour et Beaulieu, de la Senegerie, du Chaffault, de l’Épine relevant de celle des Huguetières, et de la Bénate ont des fiefs sur la paroisse de Bouaye.
Chronologie
Toponymie et première mention écrite de la commune :
Bouaye est mentionné pour la première fois en 1144 sous la forme de Boïa. Différentes versions du nom se sont succédées au cours du temps : Bois en 1350, Boaye en 1474, Boys en 1597, Boye en 1712. La forme définitive date des années 1760.
Petite description chronologique de l’histoire de la commune :
Préhistoire /
Antiquité /
Moyen Âge
Le territoire de Bouaye est évangélisé par saint Hermeland au VIIe siècle, période à laquelle aurait été créée la paroisse. Les premières traces dans les sources écrites de cette dernière date de la seconde moitié du XIIe siècle. Un prieuré est fondé sous le patronage de Saint-Hermeland et dépend de l’abbaye bénédictine Notre-Dame de Bourg-Dieu, connue aussi sous le nom de Déols. Dès le XIVe siècle, des seigneuries sont installées sur le territoire de la paroisse de Bouaye telles que la Senegerie, la Ville, la Marchanderie.
Période moderne
À la fin du XVIe siècle, de riches propriétaires de Nantes s’installent à la Mévellière, qui était à l’origine une métairie ou un village. En 1691, les petites écoles de Bouaye et de Saint-Léger sont fondées par Bernardin Bretel et son épouse Françoise Leroy.
À la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle, Arnous de la Noë, riche négociateur et armateur de Nantes construit une folie nantaise, celle du bois de la Noë.
Période contemporaine
Durant les guerres de Vendée, Bouaye est plutôt un foyer républicain. Le curé Michel Martin ayant refusé de prêter serment est noyé dans la Loire le 17 novembre 1793 sur ordre de Carrier. Bouaye devient chef-lieu de canton en 1800.
Lors de la Première Guerre mondiale, Bouaye accueille le cantonnement des troupes du 91ème régiment d’infanterie et la 28ème compagnie du 45ème régiment territorial dont un stand de tir et de préparation militaire. Elle devient aussi l’annexe de l’antenne T.S.F. de Basse-Lande à Brains.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands occupent Bouaye dès le 20 juin 1940. Une première Kommandantur s’installe dans l’ancien hôtel de ville. L’église est bombardée en 1944. Bouaye est libérée le 30 août 1944.
Une nouvelle église est construite dans les années 1950 et est inaugurée en 1961. L’ancienne, trop vétuste, est détruite en 1969.
Les lieux d’enseignements sont une part importante de la commune. Trois collèges et deux lycées dont un public ouvert dès 1997 accueillent au total près de trois mille élèves.
Dates marquantes de l’histoire de la commune :
1691 : création des petites écoles de Bouaye et Saint-Léger
1875 : le chemin de fer passe à Bouaye
1882 : construction de l’école des filles
1908 : construction de la propriété du Grand Moulin, actuelle mairie de Bouaye
1923 : l’électricité arrive à Bouaye
30 août 1944 : Bouaye est libérée
1961 : inauguration de la nouvelle église
Caractéristiques économiques et sociales :
Dénombrements / démographie :

Le nombre d’habitants diminue entre les années 1793 et 1800 à cause des guerres de Vendée qui engendrent de nombreuses pertes humaines. Il se stabilise ensuite jusque dans les années 1970. La population augmente fortement par la suite en lien avec le développement de la métropole nantaise et le phénomène de périurbanisation.
Économie locale d’hier et d’aujourd’hui :
Au Moyen Âge, les moines de Buzay accordent des droits de pêche sur le lac de Grand Lieu au seigneur de Vieillevigne et de Machecoul, propriétaire alors de la seigneurie de la Senegerie de la paroisse de Bouaye.
Bouaye est un village de pêcheurs. Grâce à l’étier, il le reste jusqu’au début de la Première Guerre mondiale. Les habitants se tournent ensuite vers une polyculture avec la production de céréales, de foin et de vignes. Il existe également des commerces de proximité : boucher, maréchal ferrant, épicerie, etc. Des comices agricoles sont organisées dès 1923 et durent jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale.
Au milieu du XXe siècle, la viticulture se développe. Le nombre d’exploitants diminuent mais leur superficie en vignes augmente. Il en reste trois aujourd’hui sur la commune qui produisent du Gros-Plant, du Groleau, du Chardonnay, du Muscadet et du Merlot. Ils ont l’appellation d’origine contrôlée Muscadet-côtes-de-Grand-Lieu.
Dans les années 1960-1970, sous la mandature d’Eugène Lévêque, le bourg se réorganise. La zone économique et commerciale jusqu’alors organisée sur un axe Nord-Sud se déplace sur l’axe Est-Ouest : de la rue de l’église vers la rue vers Nantes. À partir des années 1970, le développement de la métropole nantaise engendre la construction de lotissements qui amènent alors de nombreux nouveaux habitants.
De nos jours, on trouve entre autres une activité maraichine qui se développe et une zone d’activités industrielles et commerciales.