Arthon-en-Retz
Arthon-en-Retz est une ancienne commune du pays de Retz. Pour l’histoire postérieure à 2016, consulter la carte d’identité de la commune nouvelle de Chaumes-en-Retz.
Organisation territoriale et administrative
Territoire :
La commune d’Arthon-en-Retz est rattachée à celle de Chéméré au sein d'une nouvelle commune, baptisée Chaumes-en-Retz. C'est une décision entérinée par arrêté préfectoral le 14 décembre 2015. La création de la nouvelle commune est effective le 1er janvier 2016.
La Sicaudais est un village de taille importante de la paroisse d’Arthon. La paroisse n’a été créée que le 6 octobre 1843 par ordonnance royale de Louis-Philippe et par ordonnance épiscopale du 4 janvier 1844. Ce n'est pas une commune.
Entités administratives laïques :
Sénéchaussée (Judiciaire) |
Nantes |
Intendance / Généralité (Administratif) |
Bretagne |
Subdélégation de l'ancien régime (dépend de l'intendance) |
Bourgneuf (1704-1789) |
District révolutionnaire |
Paimboeuf (1790-1795) |
Nom du premier maire |
Le recteur Faugaret (1792) |
Arrondissement |
Paimboeuf (1800-1926) |
Canton (ex : une commune a pu changer de canton depuis leur création) |
Arthon (1793-1801) |
Entités ecclésiastiques :
Diocèse : |
Poitiers (1ère moitié du IVe siècle-Vers 850) Nantes (Vers 850-aujourd’hui) |
Archidiaconé : |
Grand Archidiaconé de Nantes (Vers 850-1790) Arrondissement de Paimboeuf (1790-1939) Archiprêtré de Paimboeuf (1939-1968) Archidiaconé Sud (1968-1975) |
Climat / doyenné : |
Doyenné de Retz (Vers 850-Vers 1400) Climat d’Outre-Loire (Vers 1400-Vers 1600) Climat de Retz (Vers 1600-1790) Canton de Pornic (1790-1939) Doyenné de Pornic (1939-1968) Zone Lac – Secteur Sainte-Pazanne : Arthon-en-Retz (1968-1988) Zone Côte – Secteur Pornic : La Sicaudais (1968-1988) Zone Pays de Retz – Secteur Sainte-Pazanne : Arthon-en-Retz (1988-2004) Zone Pays de Retz – Secteur Saint-Père-en-Retz : La Sicaudais (1988-2004) Zone Pastorale Pays de Retz (2004-aujourd’hui) |
Paroisse : |
Arthon-en-Retz ( ?-2004) La Sicaudais (1843-2004) Sainte-Anne-Françoise-en-Retz (2004-aujourd’hui) |
Droits monastiques sur la paroisse et/ou présence d’un prieuré ou une abbaye : |
Prieuré Sept-Faux, dépendant de l’abbaye de la Sainte-Trinité de Tyron en Eure-et-Loir, se situe sur le chemin de Saint-Père-en-Retz à Nantes.
Prieuré Saint-Gildas-de-Haute-Perche, dépendant de l’abbaye Sainte-Marie de Pornic de l’ordre des Augustins.
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Entités féodales :
Ne sont présentées en détail que les principales seigneuries de la commune (celles ayant leur chef-lieu ou possédant un territoire important sur la commune).
La Sicaudais |
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Date de constitution : (approximativement) |
XIIe siècle ? |
Droits (haute, basse, moyenne justice…) |
Haute, moyenne et basse justice |
Justice : lieu où la justice était rendue, coutume, etc. |
Village de La Sicaudais ? |
Premier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie : |
Robert Brochereul, chancelier de Bretagne (1386) |
Dernier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie : |
Louis-Anne du Tressay (1775) |
Le Bois-Rouaud |
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Date de constitution : (approximativement) |
XVe siècle |
Droits (haute, basse, moyenne justice…)
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Haute justice Sa juridiction s’étend sur Arthon, Chéméré et Saint-Hilaire-de-Chaléons. |
Justice : lieu où la justice était rendue, coutume, etc.
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Premier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie :
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Eustachie Brochereul, veuve de Jean Meslart (1430) |
Dernier seigneur (ou famille) connu de la seigneurie :
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Jacques-Gabriel-Louis Leclerc, marquis de Juigné (1789) |
De petites seigneuries ont également des terres sur la paroisse d’Arthon dès le XVe siècle : Beaubois, Bec, la Blounière, la Buinière, la Martinais, la Meschinière, le Moulin, la Praudière, la Roche, la Vesquerie.
À la fin du XVIIe siècle, la châtellenie de Pornic et de la Hunaudais ont des fiefs sur la commune d’Arthon.
Chronologie
Toponymie et première mention écrite de la commune :
Arthon est mentionnée pour la première fois dans le cartulaire de Redon, au XIe siècle sous la forme suivante : In plebe quae vocatur Artum. L’église, appartenant à un clerc, est donnée à l’abbaye Saint-Sauveur de Redon, donation confirmée par le pape en 1104. Artum est la première forme connue de la commune.
Par ailleurs, on peut préciser que la commune a changé de nom au cours de la période révolutionnaire, pour s’appeler temporairement Les Chaumes-de-Bec.
Petite description chronologique de l’histoire de la commune :
Préhistoire
Antiquité
Moyen Âge
Période moderne
Période contemporaine
La paroisse de La Sicaudais est créée le 6 octobre 1843 par ordonnance royale de Louis-Philippe et par ordonnance épiscopale du 4 janvier 1844.
L’église actuelle est construite entre les années 1862 et 1885. Le clocher est bâti plus tardivement, en 1892. En même temps que l’église, le chantier de la mairie-école débute également.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le village de La Sicaudais fait partie de la Poche de Saint-Nazaire. Un monument est créé par le lieutenant Pollono le 21 décembre 1944. La gare est bombardée par les Allemands le 26 décembre 1944.
La succursale de La Sicaudais disparaît dans les années 2000.
Dates marquantes de l’histoire de la commune :
1587 : Henri de Navarre rend visite au seigneur de La Sicaudais
Octobre 1843 - janvier 1844 : Création d’une nouvelle paroisse à La Sicaudais
1853 : Le cimetière est transféré sur un autre terrain
1862 : Début de la construction de la nouvelle église et de la mairie-école
1887 : Arthon devient Arthon-en-Retz
Dénombrements / démographie :
La population diminue entre les années 1793 et 1800 à cause des guerres de Vendée qui ont engendré de nombreuses pertes humaines. Elle augmente tout au long du XIXe siècle avec les nouveaux aménagements de la commune comme la construction de l’église. Elle diminue jusqu’aux années 1950 à cause des deux guerres mondiales. Elle augmente de nouveau en lien avec le développement de la métropole nantaise et le phénomène de périurbanisation.
Économie locale :
À la fin du XVe siècle, une activité artisanale est mentionnée au prieuré des Sept-Faux. Une cinquantaine de briquetiers sont présents sur la paroisse d’Arthon en 1771. La production de briques, tuiles et carreaux en 1803 est estimée au nombre de 5 400 000. Le nombre de briquetiers double en 1811. Ils sont ainsi une centaine à fabriquer divers éléments en terres cuites. L’activité perdure jusqu’à la fin du XIXe siècle. Au début du XXe siècle, en 1909, une première briqueterie industrielle est créée par la famille Boizou. Le travail est mécanisé et la cuisson se fait à la vapeur. L’usine perdure jusqu’à la fin des années 1960. Les briqueteries artisanales déclinent progressivement jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.