XIXe siècle : d'un temps immuable...
Le pays exsangue va se relever. Les bâtiments sont remis en état ou reconstruits. On sème, vendange, élève le bétail à nouveau. En quelques décennies, le niveau de population retrouve celui de 1790. Le château et l’église, qui s’adaptent aux institutions nouvelles et au Concordat, demeurent les pivots de la société rurale.
Ayant souffert de la tourmente révolutionnaire, les églises sont restaurées ou reconstruites. Un grand élan se diffuse, le néogothique triomphe pour accueillir dans des lieux de culte plus vastes, la foule des fidèles. Les congrégations religieuses dispensent l’éducation et l’assistance. L’année est rythmée par le calendrier liturgique, les activités paroissiales, les appels aux vocations, les calvaires édifiés çà et là. Autant d’exemples montrant la prégnance de la vie religieuse dans le quotidien.
La vie agricole s’appuie sur un savoir-faire ancestral.
Procession du Mardi de Pâques à Saint-Jean-de-Boiseau, Edmond Bertreux